Un aller simple pour les Acores

Publié le par Alexandra et Etienne

Dimanche 11 juin

14h20 : top départ !
Les hommes sont rasés, la fille, épilée qu'à moitié mais rasée pour le reste ! Tout va pour le mieux. JM a le sourire, Etienne, la pêche et Alex, la banane.
Nous avons quitté la marina Fort Louis hier soir pour un mouillage en musique à Grand Case, après avoir fait une belle plongée en bouteille où le moniteur nous a fait toucher à toutes sortes de choses. Quelles drôles de sensations, dire que nous n'avions jamais osé auparavant (surtout aprés la brûlure d'Elise par un corail) ! Ensuite, série de coups de fil anonciateur de la nouvelle mais déçue de ne pas entendre papa, soeurette et amie. Puis un dernier verre à l'Arrhawak, en compagnie de Félix, Jean-Michel, Céline et Béa...
Ce matin, un autre mouillage avant de ranger l'ancre dans sa baille. Snorkeling au rocher créole, sous le vol des pélicans, une petite tortue, des poissons coffres, des diodons, des lambis, des barracudas, des perroquets et des tas d'autres sortes de poissons mais surtout deux magnifiques raies dont une à tête d'oiseau avec ses ailes noires tachetées de points blancs nous ont dit au revoir.
Il y a exactement 6 mois, nous commencions notre autre transat ...

lundi 12

16h20 : on se sent mal !
Le génois a laissé sa place à la trinquette, nous avons pris 2 ris dans la GV. Nuit ventée, pas très reposante, journée à somnoler, Etienne a retrouvé son compagnon "mal de mer". Comme tu as de la chance ma petite Lili de ne plus être à bord ! Ca gîte, on s'accroche partout pour tenter de se déplacer, on crève de chaud à l'intérieur et on se reçoit des paquets d'eau de mer à l'extérieur. Tout ce que tu détestes mais nous aussi, je te rassure ...
Après la première journée : 140 miles effectifs, 120 rapprochants de notre objectif, l'ile de Faial de l'archipel des Açores, situé à quelques 2160 milles en route orthodromique de Saint Martin. La route orthodromique est le plus court chemin pour rallier 2 points sur Terre. C'est souvent ces routes qu'empruntent les cargos qui dépendent moins des caprices d'Eole.

mardi 13

Rien à signaler donc, glandouille toute la journée, 2 petits vomis pour Etienne.
30 noeuds de vent dans la nuit, c'est beaucoup !
144 milles effectifs, 126 rapprochants

mercredi 14

00h30 : je me brosse les dents !
Il était temps, un petit moment d'accalmie et j'en profite. Je réfléchis même à la composition de la salade du midi, alors je mets une boîte de moules au frigo, oui, en pleine nuit ... Ah, ça vous arrive pas ça à vous ?
Depuis 3 jours nous tenons un cap au NNE au près serré. Vivement que le vent tourne, le près serré c'est comme les bonnes blagues, faut pas que ça s'éternise. Mais déjà le soleil est revenu et le baromètre est en hausse.
123 nautiques parcourus mais seulement 101 rapprochants

jeudi 15

La capitaine a profité du repos du papi pour se laver nue à l'arrière du cockpit ! Fallait bien ça pour se remettre des 30 noeuds de vent de la nuit.
Belle moyenne pour les 24 dernières heures passées toujours au près avec 1 ris dans la grand voile et la trinquette : 139 milles parcourus / 123 rapprochants


vendredi 16

Petite explication de nos grandes tâches sur cette traversée, outre l'exploît de pouvoir se laver (de temps en temps), de subvenir à ses besoins naturels, de préparer, ingurgiter, débarrasser les repas et tenter de beaucoup se reposer et de contenir le mal de mer, nous DEVONS faire des quarts, faire le point à heure fixe et bien entendu surveiller la marche du bateau. Nos moyennes sont donc calculées tous les jours à 14 heures. Les quarts en journée restent liés aux humeurs de chacun et la nuit est divisée ainsi : 21h à minuit pour Etienne, jusqu'à 3h pour Alex et le reste pour JM, qui je dois l'avouer ne voit pas grand monde à 6h pétante ! Sauf, comme ce matin où le bateau s'emballe !
Aujourd'hui, c'est au tour des garçons de prendre la douche mais, eux, ont droit à la pluie d'un beau grain, pendant que je comate à l'intérieur avec mon bouquin !
Nous avons rangé la trinquette hier et refaisons route sous GV 2ris et génois plus ou moins enroulé depuis.
Toujours pas le coeur à la pêche, on va trop vite et on est trop chahuté, on ne pourrait pas préparer l'asticot !
Vous êtes vous déjà imaginé ce que pouvez être la vie sur un bateau incliné entre 15 et 30 degrés en permanence ? Je parle pas d'une après midi passée à se faire plaisir sur un dériveur à tirer des bords de près, non je parle de passer une semaine, 24h sur 24, à compenser ces 15 à 30 degrés d'écart avec la gravité. C'est un combat de tous les instants pour garder l'équilibre ! Par exemple, apporter les plats et denrées de la cuisine au cockpit requiert une infinie vigilance. Surtout ne pas se laisser aller à un optimisme mal placé et s'embarquer avec une pile d'assiettes dans la descente ! Se brosser les dents requiert un savant calcul de balistique au moment de cracher le dentifrice dans l'évier. Je garde le meilleur pour la fin : aller aux toilettes ... N'essayez pas d'imaginer le temps ni les efforts nécessaires pour accomplir le petit besoin du matin qui à terre peut prendre 15 secondes, braguette refermée ... Ici, on réfléchit d'abord au meilleur moment pour y aller, quitte à se poser la bonne question, à savoir celle du bien-fondée de cette petite envie matinale par exemple. Ce matin, il s'est passé 2 heures entre le moment où papa a eu envie d'aller aux toilettes et le moment où il s'y est rendu ... Rien d'étonnant, il s'est dit qu'il allait attendre la prochaine accalmie ... 2 heures. Je ne reviens pas ensuite sur le choix du WC babord ou tribord (quoique pour certains à bord ce ne soit pas encore un acquis ! Papi a essayé le premier jour, il a du ensuite aller chercher l'eau à la cuisine pour évacuer ...)  ni sur le jeu des vannes, la technique du pompage etc ... etc ... tout cela ayant déjà fait l'objet d'un excellent article de la capitaine en novembre dernier. Non je vais aborder la technique pure liée à la gente masculine. 2 stratégies possibles : assis sur la cuvette bien en appui sur ses 2 bras contre les cloisons à la façon des dames, ou à genou, plus cavalière à la façon prière devant le bénitier. Je vous laisse imaginer les avantages et inconvénients respectifs des 2 stratégies. La position debout façon Michel Ange peignant la voute de la chapelle Sixtine est bien sûr  à proscrire. Après s'être rendu aux toilettes on réalise que si dame nature ne nous a pas pourvu de 2 bras supplémentaires, c'est bien parce qu'on a rien à faire sur un bateau ... ce qui fait dire à Jean-Marie que une fois que l'on s'est rendu aux toilettes on a l'impression d'avoir fait la sale besogne de la journée !
147 nautiques parcourus, 140 rapprochants : nouveau record à battre !

samedi 17

Journée maussade passée à dormir, révasser ou glandouiller (bref à s'emmerder sec) pour un nouveau record de distance parcourue : 148 milles parcourus et 147 de rapprochement avec Faial. Il faut dire qu'en se rapprochant de l'anticyclone, le vent nous a aidés en tournant au sud-est sans faiblir (force 4/5) ce qui nous autorise une allure de près bon plein que ce bateau affectionne particulièrement (7 noeuds au GPS avec 2 ris dans la grand voile et le génois !) contrairement à l'équipage qui commence à s'en lasser. La gite ne permet pas de faire tourner le moteur et permettre de recharger les batteries ... C'est plus trop ça en matière de chaine du froid !
Les dernières cartes météo reçues nous dictent de s'écarter de la route directe pour contourner par le nord l'anticyclone des Açores qui lui aussi remonte ...

dimanche 18

Le soleil revient. L'équipage commence à s'inquiéter du transit intestinal du capitaine. Pour être parfaitement clair, je n'ai pas fait la grosse commission depuis le départ. Mais comment se concentrer et se décontracter dans le chahut ambiant provoqué par les vagues et le roulis du bateau. A la faveur d'une accalmie en début d'après-midi, le capitaine soulage tout le monde sur le bateau. Manque de chance pour lui, c'est justement le moment que choisit un gros cétacé pour venir comparer son joli gabarit avec celui de notre frêle esquif (12 m de long quand même) !
150 nautiques parcourus mais seulement 141 de rapprochement avec Faial (en raison du changement de route décidé).

lundi 19

Pêche miraculeuse du petit matin pour la capitaine. C'est tout ce qu'inspire ma belle bonite au capitaine !... Il ne signale pas que jaloux de mon initiative et de ma prise, il a tenté d'en faire de même. Malheureusement pour lui, il n'a remonté qu'un tortillon de cordelette verte, ferrée par mes soins féminins puisqu'il ne fit même pas attention à l'alerte donnée par le moulinet.
131 milles parcourus, 116 rapprochants.

mardi 20

Nous apercevons un 2ème cétacé cette fois un peu plus loin du bateau et croisons la route d'un cargo. Peut-être avons nous la même destination finale, mais à la voile, notre itinéraire est contraint par les caprices du vent, qui reste désépérément de secteur Est avec un anticyclone qui s'amuse à nous emmener avec lui plus au nord. Nous sommes à moins de 750 nautiques de Saint Pierre et Miquelon (Terre Neuve) et nous amusons un instant à envisager le détour !
131 milles parcourus, 84 rapprochants.

mercredi 21

Voilà l'été, j'attendais le soleil, voilà l'été ohé ... 139 nautiques mais seulement 74 rapprochants. 10 jours pile poil que nous sommes partis, à 1350 milles de Saint Martin et à 4 jours seulement de Saint Pierre et Miquelon ... Pourquoi pas après tout ? Il nous reste très exactement 1000 nautiques en route directe pour l'ile de Faial. Esperons que le vent ne nous obligera pas à en couvrir le double ... Quelque chose est sûr, c'est que ce soir on débouche le champagne et on fait péter les toasts au foie gras. Ca nous fera au moins un souvenir de l'anticyclone des Açores ! On l'attend comme l'Arlésienne cette renverse des vents pour changer de cet Est qui va nous transformer en dahus ou en chèvres si ça continue ...

jeudi 22

129 parcourus, 65 rapprochants ... toujours au plus près du vent (le bateau reste calé à 25 degrés de gîte !) et si ça continue nous apercevrons bientôt les premiers icebergs détachés en provenance du Groënland ! Nous avons encore croisé la route de plusieurs cargos aux proportions inquiétantes. Un étrange feu clignotant rouge a été aperçu vers minuit par la capitaine. C'est ce que l'on appelle un OFNI (F comme Flottant). Dans la matinée c'est une voile qui est aperçue. Aussi sec, nous cherchons à établir le contact par VHF. Pas de réponse ... soit le gus est seul à bord et pique un roupillon, soit il s'agit de trafiquants de farine qui cherchent à rester discrets ... En parlant de farine, Jean-Marie nous gratifie d'un très bon pain aux céréales, ce qui nous change du pain de mer embarqué à Saint Martin qui commençait à se faire dur sous la dent. Deux fois dans l'après-midi, Equinox est escorté par des petits dauphins tachetés.

vendredi 23

134 parcourus, 83 rapprochants. Le vent commence à donner au sud, très légèrement, mais c'est déjà ça ! On va peut-être pouvoir commencer à faire route vers les Açores ! La nuit dernière, un drôle de phénomène s'est produit pendant le quart d'Alex. Une brusque chute de la température de l'eau de quelques degrés, des vents tourbillonnants et un courant puissant portant à l'est résultant dans une mer hachée.  On observe des petites tortues passer tout près du bateau, une grosse méduse rougeâtre et on se demande ce que peuvent bien faire ces bestioles si loin des côtes.

samedi 24

132 parcourus, 108 rapprochants. Dire que nous commençons à nous lasser de cette inclinaison permanente par rapport à la verticale est un euphémisme : Ras le bol du près ! 13 jours et 1800 milles que ça dure et que l'on se tue à défier les lois de la gravité. Il n'y a que papi qui semble dans son élément et qui s'amuse avec la gite. Avez-vous déjà pris un repas avec la table inclinée vers vos genous de 30 degrés ! Comme le dit mamie Marie-Louise en parlant de son gendre : "sur le bateau, il n'a pas mal au dos".

dimanche 25

2 rencontres avec des baleines ! Ce qui fait déjà 4 fois depuis le départ ... On fait plus dans la pêche au gros mais dans la contemplation des gros mammifères marins. Il faut dire que la pêche ne donne plus rien ... Un leurre est resté au fond emporté par on ne sait quel animal. Le nouveau leurre n'attire même pas les mouettes de passage. On pêche tantôt une touffe d'algues jaunes, tantôt une pâle de l'éolienne ! (très mal située cette éolienne à l'arrière du bateau !).
Toujours impressionnant de voir les dauphins chasser en banc (Avec la chevauchée des Walkyries en musique de fond, ça doit être terrible).
127 parcourus, 112 rapprochants, et oui enfin nous sommes entrain de tourner autour de l'anticyclone (situé au 42 Nord) pour redescendre vers les Acores (39 Nord). Nous restons au près avec un vent de sud mais le vent commence à faiblir. Bientôt la pétole ! Nous avons fait plein de beaux projets la concernant : se raser, faire de la grande cuisine (comme un bon gateau plein de chocolat), recharger à fond les batteries pour pouvoir regarder un bon film sur l'ordinateur ou se boire une bière bien fraîche, et, pour votre narrateur du moment, ... aller aux toilettes ! (je sais, c'est très bête, mais comme je sais que ça va en faire rire certaines, je l'écris quand même !)


lundi 26

Encore 2 baleines aperçues, là nous n'avons vu que leur souffle bien reconnaissable. Et toujours des bancs de dauphins qui des fois nous snobent en passant leur chemin, tantôt viennent partager un bout de chemin avec l'étrave d'Equinox. Quel spectacle d'observer au cours de cette nuit noire de nouvelle lune pendant mon quart, les traînées phosphorescentes laissées par les dauphins convergeant vers le bateau ! les traînées laissées de quelques dizaines de mêtres se croisent, ondulent, et se rapprochent du bateau, puis se gonflent par endroit à l'occasion d'un saut. En éclairant la mer avec la torche, je me suis aperçu qu'après l'avoir éteinte, il restait une trace fluorescente comme si le faisceau avait activé le pouvoir luminescent du plancton ...
120 nautiques parcourus et 114 rapprochants. Ca y est nous avons commencé à traverser la zone de calmes qui caractérise le centre de l'anticyclone. Mais nous restons un peu au nord pour continuer à toucher un peu de vent et s'épargner des heures moteur (une quinzaine d'heures depuis le départ, essentiellement pour recharger les batteries). Les prévisions météo nous promettent un vent de nord ouest et donc portant pour l'arrivée aux Açores dans 3 ou 4 jours. La route nord que nous avons suivie nous amène finalement à atterrir à Flores, au nord ouest de Faial. Cette ile est la région la plus occidentale de l'Europe.

mardi 27

Une journée pleine de rencontres. On sent qu'on se rapproche des Açores, point de convergence de nombreuses routes atlantiques suivies par les navires. Des porte-containers au petit matin ... Mais la rencontre la plus sympathique est, sans contestation possible, celle d'un drakkar viking qui nous interpelle en francais a la VHF ! En fait, ce drakkar ne nous est pas complètement inconnu : la voilerie à qui nous avions confié nos deux voiles d'avant une semaine avant notre départ de Saint Martin nous avait parlé de ce navire parti de notre mouillage 15 jours plus tôt et qui était encalminé depuis plus d'une semaine en plein au coeur de l'anticylone des Açores  (ayant épuisé ses réserves de carburant il était alors dans l'attente d'une livraison par un second voilier). Cela fait maintenant 5 semaines qu'ils sont en mer. Nous leur proposons du carburant et des victuailles, qu'ils déclinent et dévions notre route pour les prendre en photo. Ils font route sur Flores comme nous et nul doute que nous reverrons les 4 gaillards qui semblent composer l'équipage au bar de marins ! Ensuite ils doivent se rendre en Bretagne pour une parade le 13 juillet (tiens notre anniversaire de mariage !) à Pont-l'Abbé et le 20 juillet à Douarnenez (manifestation des vieux gréments).
Nous filons actuellement à une vitesse entre 6 et 7 noeuds au largue (allure portante) sous un vent de sud-ouest de 15 noeuds et prévoyons d'arriver jeudi en début d'après-midi. Sur la dernière journée, notre moyenne a nettement augmenté avec la rotation du vent : 145 milles parcourus et 142 nous rapprochant de Flores.
En revanche, nous passons en revue tous les leurres possibles et inimaginables de la boîte à pêche ... rien n'y fait. Quand ça veut pas sourire, ça veut pas ! Pour couronner le pompon du marin, un leurre se fait gober par un marlin de 350 livres (aux dires de Jean-Marie !) puis un second attrappe une mouette. Paix à son âme. S'en est trop pour la journée. On range la ligne.

mercredi 28

Comme pour parachever une belle toile, un front froid s'invite pour le final de cette traversée. Il va nous secouer tout le long de cette dernière journée de traversée : dans l'après-midi, Equinox surfe à plus de 9 noeuds sur les vagues que soulève un vent fort, et nous devons prendre 2 ris dans la grand-voile et enrouler complètement le génois par moments pour soulager le pilote automatique ! La dernière nuit est éprouvante. C'est la coutume que de se prendre une bonne baston avant l'arrivée au port, afin que le marin apprécie encore plus son séjour à terre ...
Nouveau record pour les dernières 24 heures : 169 parcourus, 152 rapprochants.

jeudi 29

A l'aube, apparaissent les falaises escarpées et verdoyantes de Flores sous un ciel chargé qui ne permet pas de voir les sommets de l'île.
Il est 10 h. Nous mouillons au port de Lajes au sud-ouest de Flores. 17 jours et 20 heures que nous avions quitté Saint-Martin, ouf, il était temps !
2440 milles parcourus au total, il y en avait 2090 en route directe (ou orthodromique).
A midi nous sommes déjà attablés au restaurant le plus proche pour un bon steak ! L'après-midi, après la douche froide obligatoire, nous voyons arriver nos amis vikings.

Voir les photos dans l´album "L´autoroute des vacances"

De nouvelles photos des Vierges et de Saint Martin dans l´album "Les iles sous le vent"

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C
Un an déjà...comme dit Angèle, ces 12 mois ont été bien remplis et riches en émotion je suppose!<br /> Vous allez rentrer, des images plein la tête...c'est super, félicitations pour ce périple magnifique qui donne bien envie!<br /> Nous n'avions encore pas pris le temps de vous écrire Patrick et moi-même mais sachez que nous vous suivions régulièrement. Nous avons voyagé par procuration, c'est très sympa.<br /> Pour nous, cela fera bientôt 7 semaines de mariage...le voyage de noces pour fin Octobre mais plus court que le votre!!<br /> A bientôt sur les flots, qui sait aux alentours de la Rochelle avec les parents.<br /> Nous vous embrassons et encore bravo aux marins!!!<br /> Laure et Patrick .
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E
Bonjour à tous ! Merci pour toutes ces nouvelles fraîches. L'equipage d'Equinox se porte bien. Au menu de ces journées passées aux Açores (pour l'instant Flores, Faial et Terceira), marche à pied, arrêt aux stands (comprenez pastelaria et restos le jour, bars la nuit jusqu'à tard - Angèle, il va falloir recadrer à la rentrée), discussions avec les différents équipages rencontrés et échanges des expériences (parfois tard aussi, et arrosées), un peu de football à l'occasion d'un France-Portugal par exemple (A noter que les locaux portugais sont beaucoup plus fair-play que les équipages italiens), atelier peinture sur la digue de la marina d'Horta à Faial, soupe populaire et tourradas de l'Espirito Santos ... <br /> Mention spéciale aux habitants de Flores pour leur accueil et les visites guidées de l'île à titre bénévole (Les antillais peuvent se rhabiller). Il faut dire que le tourisme de masse n'a pas encore tout spolié sur ces îles ... Merci encore aux portugais !
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A
13 juillet 2005............13 juillet 2006 beaucoup de joies pour ce premier anniversaire que papa vous laissera fêter en amoureux..........une année bien remplie et pleine de bons souvenirs que vous avez partagé avec élise...vous allez repartir de Terceira pour le dernier saut et vous ne manquerez pas de rappeler à papa(s'il a oublié) un certain 19 juillet célèbre sur la lune....une façon de se distinguer ou de se souvenir!!!et j'en profite pour faire trois bisous..élise que je vais retrouver m'en fera un gros le 19!!!
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H
Déjà un an,joyeux anniversaire. Bisous à tous les deux et bonne continuation. @ bientôt
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A
juste pour dire à ceux qui ne sont pas plus malins que moi qu'il y a des photos du retour et une carte dans l'album autoroute..................une belle barbe qui a (je l'espere)disparu à flores .......effectivement un beau drakar....et le champagne au tropique!!!<br /> une polaire à flores alors qu'on a du mal ici (sauf biarritz) à descendre au dessous de 30 degres...avec un rhume de chaleur!!!ça existe ici!!!
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